Sous le pseudonyme d’Elena Ferrante se cache une énigme littéraire qui dure depuis plus de 20 ans. Certains supposent qu’il s’agit en fait de l’écrivain Domenico Starnone ou de son épouse.
L’écrivain(e) parle dans cette saga captivante de l’amour, l’amitié, du mariage, de la condition sociale sans aucun sentimentalisme. Il (Elle) rappelle l’ambiguïté des sentiments humains, ou l’on peut à la fois détester et adorer son conjoint, ses amis, ses enfants, ses parents.
1950, Elena Cerullo (fille du cordonnier) et Lila (fille du portier de la mairie) grandissent à Naples dans un quartier pauvre et violent. Elles sont toutes les deux brillantes percevant l’urgence de sortir de leur condition sociale. Aidées par une professeure bienveillante, elles tentent de s’élever socialement à travers leurs études, afin d’échapper au déterminisme de leur vie de prolétaires. C’est dans une atmosphère violente au quotidien ; pression du quartier et de la Camora, peur de la guerre et des tensions communistes, des agressions au sein des familles soumises (les hommes frappent), que cette amitié va prendre racine.